À L'ORIGINE
Le projet BALAGAYA est le fruit d'une volonté locale d'améliorer l'accès à l'éducation pour que les enfants démunis de leur région puissent également accéder à une éducation scolaire de base de qualité.
La famille Imbatu s'est ainsi engagée dans cette voie. Avec à la tête du mouvement initial, Lawrence Imbatu, originaire lui aussi de la province de l'ouest du Kenya, qui décidera en 2007 de mettre à disposition
une partie de son terrain. Celui-ci permettre
la création d'une école communautaire ac-
cueillant une vingtaine d'enfants âgés de
3 à 6 ans.
OÙ ?
Le projet se situe dans l’ouest du Kenya, dans le village Singon’go, collé à la petite ville de Cheptulu. Il s’agit d’une école, mise sur pied à la suite de l’initiative de la population locale qui se souciait de la qualité de l’éducation de ses enfants.
Au Kenya, depuis 2003, l’éducation primaire est devenue « gratuite » pour tous ; ce qui a engendré un afflux considérable d’enfants, en peu de temps, dans des structures publiques inadéquates (espace insuffisant dans les salles de classes, manque d’enseignants, etc.).
LE PARTENARIAT
En 2009, Nicolas Binggeli s'est rendu pour le première fois au Kenya dans le but de faire du bénévolat dans un orphelinat. Il fait ainsi la rencontre de Nelly Imbatu avec qui il voyagea dans l'ouest du pays afin de rencontrer l'ensemble de la famille Imbatu.
Nicolas a pris connaissance du projet auquel il s'est associé afin de participer au développement de l'école primaire. Les frais de scolarité à la charge des parents permettent d'acheter une partie de la nourriture nécessaire (tous les enfants mangent sur place le repas de midi), de payer suffisamment les enseignants, les cuisinières et les frais d'examens. Bien que certaines familles à très faible revenu ne peuvent s’acquitter de l'ensemble des frais, les contributions locales totales assurent en grande partie les charges de fonctionnement de l'école. Elles ne permettent cependant ni l'approvisionnement de tout le matériel scolaire nécessaire et ni l'adaptation des infrastructures. C'est pour palier à ces lacunes qu'est né le partenariat helvético-kenyan et que, par la suite, Balagaya est apparu.
Les contraintes prioritaires, dans un premier temps, furent le manque d'infrastructures et de place à disposition ainsi que les coûts élevés que représentent les denrées alimentaires. Les premiers objectifs sont la construction de nouvelles salles de classes et l'entretien des infrastructures déjà existantes, ainsi que l'exploitation d'un terrain agricole.
En hommage à Solange Descartes, qui a permis de poser les premières pierres de notre collaboration, le comité de l'école a décidé de nommé leur établissement la "DECARTE School". Il s'agit également d'une forme de remerciement pour l'entreprise "Decarte Meubles" qui a continuellement fait don de matériel utile au bon fonctionnement de l'école.
AU FIL DU TEMPS
2015
Construction de
six toilettes.
Création de l’association BALAGAYA suisse.
2010
Début du partenariat
helvético-kényan
2011
Début de la construction
de deux nouvelles salles
de classes grâce aux dons de Solange Descartes. Bénévolat de Camille et Céline dans l'école.
2013
Achat d'un nouveau terrain et d'une vache.
2016
Achat d'une parcelle agricole pour subvenir au besoins alimentaires des élèves.
Construction d'une maison sur
ce terrain.
2017
Plantation d'arbres et de haricots. Dons de deux machines à coudre. Lancement d'un projet de brocante en Suisse pour récolter des fond.
2018
Rénovation des salles de classes. Fabrication de bancs scolaires et d'étagères. Labourage du terrain agricole et plantation de maïs. Financement du poulailler par Gabriela.
Rénovation des anciennes salles de classes et de la cuisine. Choix du nom de l'école:DECARTE School
2014
Première rencontre
2009
2012
Séjours de Fabienne et Robert Binggeli pour l'inauguration des salles de classe.
2019
Constructions de deux nouvelles salles de classe et rénovation du sols et de la cuisine.
2020
Sortie d'école jusqu'à la ville d'Eldoret. Construction de la maison pour les visiteurs. Engagement d'un employé à plein temps pour la parcelle agricole.
HISTORIQUE
